Le massage a son lot de bienfaits dans la vie de tous les jours. Si vous avez vous-mêmes eu recours à un traitement en massothérapie, vous connaissez déjà cette sensation hors du commun qui résulte d’une séance, peu importe que votre besoin ait été une pure détente ou d’atténuer certains inconforts que vous aviez traînés trop longtemps.
Au fil des décennies, plusieurs spécialisations
ont vu le jour et, parmi celles-ci, l’on dénote l’apparition de
l’oncomassothérapie. Mais qu’en est-il exactement et comment peut-elle
constituer un accompagnement aux gens atteints de cancer?
Recevoir un massage lors d’un épisode de
cancer, c’est généralement toujours possible même s’il existe des
contre-indications. Le mot d’ordre pour un thérapeute spécialisé est : adaptation. Grossièrement, le massage
pourra se voir ajusté en lien avec les régions du corps massées, la pression
effectuée, le rythme des manoeuvres et la durée du massage.
En massothérapie “standard”, alors que chaque
client sera considéré comme étant du cas par cas, en contexte d’oncologie et de
soins palliatifs, chaque rencontre avec la même personne atteinte sera à
analyser au jour le jour du fait qu’en dépit de l’historique de santé, l’état
de santé peut varier d’un moment à l’autre. Cela exige donc du massothérapeute
une ré-évaluation des besoins, des contre-indications et de l’état de santé
actuel de la personne massée lors de chacune des rencontres.
On dénote la possibilité d’observer les
principaux bienfaits suivants :
➢ Une
diminution du stress ou de l’anxiété qui suit l’annonce diagnostic ou les
traitements
➢ Une
meilleure qualité de sommeil (qui favorisera le fonctionnement du métabolisme)
➢ Une
atténuation des inconforts reliés au cancer et aux traitements
➢ Une
baisse du niveau de neuropathie (insensibilité) aux extrémités (doigts et
orteils)
➢ Une
absorption plus efficace de médicaments vu la stimulation de la circulation
sanguine
➢ Un
soulagement de la constipation résultant de la prise de certains médicaments
➢ Le
retour d’une connotation positive au toucher qui souvent a disparu ou que la
personne ne ressent plus suite aux contacts déplaisants (ex. prises de sang,
intubation, chirurgies et autres traitements possibles)
➢ Une
opportunité à la personne atteinte de revenir dans le moment présent et de ne
plus être dans l’appréhension
Ceci dit, et selon les différents
contextes, l’entourage proche peut parfois être encore plus susceptible de
nécessiter un massage. Il s’agit là d’un autre aspect de la formation du
massothérapeute spécialisé qui aura une plus grande capacité à gérer les états
émotionnels et psychologiques reliés à cette condition de santé importante et
les enjeux qui en découlent.
En effet, selon l’historique
familial et les enjeux reliés à la fin de vie, un membre de la famille ou un
accompagnateur peut se retrouver dans une situation où l’impuissance, le désir
de vouloir en faire plus et le poids psychologique de la mort imminente
viennent brimer sa propre qualité de vie. C’est alors en se permettant un
massage que cette personne pourra profiter de ce court répit pour possiblement
se ressourcer momentanément. Cela lui permettra d’ainsi mieux pouvoir
accompagner l’être cher aux prises avec le cancer et son processus.
Pour plus d’informations, osez
contacter un oncomassothérapeute diplômé (une formation de plus de 200 heures
est fortement conseillée et non un atelier de quelques jours). Il saura
démystifier certaines de vos interrogations. De tels thérapeutes se retrouvent
généralement en cliniques privées, dans certains établissements hospitaliers
ainsi que dans certains centre de soins spécialisés.
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